Aug 06,2025

Le fil CCA, ou Copper Clad Aluminum, est principalement constitué d'un centre en aluminium recouvert d'un mince revêtement de cuivre. Cela permet de combiner l'avantage du poids léger de l'aluminium, qui pèse environ 30 % de moins que le cuivre ordinaire, avec les meilleures propriétés de conductivité de surface du cuivre. Résultat ? Des performances électriques presque équivalentes à celles des fils en cuivre massif, mais nécessitant environ 60 à 70 % de cuivre en moins, selon Wire Technology International de l'année dernière. Il y a aussi les fils CCAM, qui poussent davantage les choses. Ces fils utilisent des méthodes d'adhérence améliorées, de sorte qu'ils ne s'écaillent pas lorsqu'on les plie et déplie plusieurs fois. Cela les rend bien plus fiables pour des applications où les câbles sont souvent déplacés ou soumis à un mouvement constant.
Lorsque les fabricants remplacent environ 90 % de la masse du conducteur par de l'aluminium au lieu du cuivre, ils utilisent beaucoup moins de cuivre tout en obtenant environ 85 à 90 % des performances électriques du cuivre pur. Pour les gros achats de câbles dépassant 1 000 mètres de long, cela signifie que les entreprises économisent environ 40 % sur les matériaux, selon le rapport Cable Manufacturing Quarterly de l'année dernière. Ce qui est intéressant, c'est que le revêtement en cuivre résiste en réalité mieux à la rouille que les fils d'aluminium ordinaires. Cela rend les câbles CCAM plus durables, en particulier lorsqu'ils sont installés dans des environnements humides ou exposés à des produits chimiques.
CCAM possède une conductivité d'environ 58,5 MS/m, ce qui le place au même niveau que le cuivre pur dont la conductivité varie entre environ 58 et près de 60 MS/m. Ces valeurs sont bien meilleures que celles obtenues avec l'acier recouvert de cuivre, dont la conductivité se situe généralement entre 20 et 30 MS/m. Pour les fréquences supérieures à 3 GHz, la plupart des ingénieurs préfèrent encore utiliser du cuivre pur. Cependant, lorsqu'il s'agit de systèmes large bande fonctionnant sous 1,5 GHz, le CCAM s'avère tout à fait adapté en pratique. Ce qui distingue particulièrement ce matériau, c'est le bon équilibre qu'il offre entre des performances satisfaisantes, des économies réelles et un poids réduit. C'est pourquoi de nombreuses entreprises se tournent vers le CCAM pour des applications telles que les connexions terminales à l'intérieur d'immeubles ou entre bâtiments, là où une faible perte de signal ne pose pas de problème majeur.
Le fil CCAM combine un cœur en aluminium et un revêtement en cuivre dans sa conception hybride, ce qui signifie qu'environ 40 à 60 % de cuivre en moins est nécessaire par rapport aux fils en cuivre massif traditionnels. Malgré l'utilisation de moins de matériau, il conserve tout de même environ 90 % des propriétés qui rendent le cuivre si efficace pour conduire l'électricité. Pour les fabricants produisant ces fils en grandes quantités, cela se traduit par des économies réelles. Le coût de production diminue de 18 à 32 dollars environ par mille pieds produits, ce qui représente une somme significative lorsque les entreprises de télécommunications doivent installer de vastes réseaux sur de grandes régions. Et ce n'est pas tout : comme les câbles CCAM pèsent environ 30 % de moins que les câbles traditionnels, leur transport devient également moins coûteux. Les entreprises de logistique constatent des économies allant de 2,50 à près de 5 dollars par bobine lors des longs trajets à travers le pays, permettant ainsi d'économiser sur les coûts de transport sans compromettre la qualité.
Les prix du cuivre ont connu des fluctuations importantes, variant d'environ 54 % depuis 2020, rendant ainsi le câble CCAM une option attrayante pour les entreprises souhaitant se prémunir contre ces variations. L'aluminium se distingue par une bien plus grande stabilité, les variations de prix étant inférieures de 18 % par rapport à celles du cuivre, selon les données du LME de l'année dernière. Cette stabilité aide les fabricants à maintenir leurs coûts prévisibles lors de la signature de contrats à long terme. Les entreprises qui passent au CCAM constatent environ 22 % de dépenses imprévues en moins lors de grands projets. Pensez à quelque chose comme le déploiement de réseaux 5G ou l'extension du haut débit à des régions entières, où des dizaines de milliers de câbles sont nécessaires. Ces applications concrètes montrent comment le changement de matériau peut améliorer le contrôle des budgets projet et la planification financière globale.
CCAM fonctionne grâce à ce qu'on appelle l'effet de peau. En gros, lorsque les signaux ont des fréquences élevées, ils ont tendance à se concentrer sur la partie extérieure des conducteurs plutôt que de traverser complètement leur section. Cela signifie que c'est principalement le revêtement en cuivre des câbles CCAM qui assure la transmission efficace des signaux. Lorsque l'on examine des fréquences autour de 3 GHz, environ 90 % du courant électrique reste confiné dans cette couche de cuivre. La différence de performance par rapport aux câbles en cuivre massif n'est d'ailleurs pas très importante, avec une perte de signal d'environ 8 % tous les 100 mètres. Mais il y a un inconvénient. L'aluminium possède une résistance plus élevée que celle du cuivre (environ 2,65 × 10⁻⁸ ohm-mètre contre 1,68 × 10⁻⁸ ohm-mètre pour le cuivre). En raison de cela, CCAM subit en réalité une perte de puissance du signal d'environ 15 à 25 % supplémentaire dans ces plages de fréquences intermédiaires comprises entre 500 MHz et 1 GHz. Cela rend CCAM moins adapté pour des situations où les signaux doivent parcourir de longues distances ou transporter des niveaux de puissance élevés dans des systèmes analogiques.

Bien que le revêtement en cuivre protège contre l'oxydation en conditions sèches, le CCAM est moins robuste sous contraintes mécaniques et environnementales que le cuivre pur. Des tests indépendants mettent en évidence ces différences :
| Propriété | Le câble CCAM | Cuivre pur |
|---|---|---|
| Résistance à la traction | 110–130 MPa | 200–250 MPa |
| Cycles de pliage avant rupture | 3,500 | 8,000+ |
| Corrosion par brouillard salin | 720 h | 1 500+ h |
Dans les environnements côtiers, les câbles CCAM développent souvent une patine au niveau des points de connexion en 18 à 24 mois, nécessitant ainsi 30 % de maintenance supplémentaire par rapport aux systèmes en cuivre.
Le CCAM fonctionne très bien pour les applications à courte portée et haute fréquence, comme ces petites cellules 5G en ville. À 3,5 GHz, il subit une perte d'environ 1,2 dB par 100 mètres, ce qui correspond parfaitement aux besoins de la technologie LTE-A. Cependant, un problème se pose concernant l'alimentation sur câble réseau (PoE++). En effet, le CCAM présente environ 55 % de résistance électrique supplémentaire par rapport au cuivre traditionnel, ce qui complique son utilisation sur des distances supérieures à 300 mètres, où la chute de tension devient trop importante. La plupart des installateurs ont découvert qu'un mélange des technologies s'avère efficace : ils utilisent du CCAM pour les câbles de raccordement vers les appareils individuels, mais conservent du cuivre pur pour les câbles principaux reliant les différents bâtiments. Cette méthode hybride permet de réduire les coûts matériels d'environ 18 à 22 % tout en maintenant une perte de signal inférieure à 1,5 dB. Cela revient à trouver le juste équilibre entre performance et coût raisonnable.
Selon des recherches effectuées l'année dernière par l'institut Ponemon, les dépenses mondiales consacrées aux infrastructures de large bande devraient atteindre environ 740 milliards de dollars d'ici 2030. Les entreprises de télécommunications se tournent de plus en plus vers des alternatives telles que le câble CCAM pour réduire les coûts. Par rapport aux câbles en cuivre traditionnels, le CCAM permet une réduction des coûts matériels d'environ 40 %, tout en pesant environ 45 % de moins, ce qui accélère l'installation des nouvelles lignes dans les connexions aériennes ou les derniers tronçons. Ce qui est essentiel, c'est que le CCAM conserve environ 90 % des performances électriques du cuivre, ce qui le rend adapté aux systèmes coaxiaux prêts pour le déploiement de la 5G. Cela s'avère particulièrement précieux dans les zones urbaines densément peuplées, où l'installation de câbles lourds en cuivre dans des espaces restreints pose de nombreux défis aux installateurs, lesquels ont besoin de solutions plus flexibles et faciles à manipuler sur le terrain.
La hausse des prix du cuivre a été véritablement stupéfiante, augmentant d'environ 120 % depuis 2020 seulement. En raison de cette augmentation, de nombreuses entreprises de télécommunications ont opté pour le CCAM à la place. Environ les deux tiers d'entre elles, en effet. L'utilisation de l'aluminium est logique ici, car il est beaucoup plus abondant que le cuivre. De plus, la raffinerie d'aluminium consomme bien moins d'énergie, environ 85 % de moins selon les rapports de l'industrie. La différence en termes d'empreinte carbone est considérable lorsqu'on examine les chiffres réels. Pour les produits CCAM, elle est d'environ 2,2 kilogrammes de CO2 par kilogramme produit, contre près de 8,5 kg pour les câbles classiques en cuivre. Un autre avantage important du CCAM est que presque la totalité de ce matériau peut être recyclée ultérieurement. Contrairement au cuivre dont le prix fluctue fortement d'une année à l'autre, le CCAM reste assez stable, avec une variation annuelle d'environ plus ou moins 8 %. Cette stabilité aide les entreprises à atteindre leurs objectifs écologiques tout en maintenant des coûts prévisibles. De nombreux pays européens encouragent déjà activement des réseaux plus durables grâce à des politiques alignées sur le cadre de l'Accord de Paris. En conséquence, plus de quatre-vingt-dix pour cent des opérateurs de télécommunications de l'Union européenne exigent désormais des matériaux à faible teneur en carbone pour tous les nouveaux projets d'infrastructure qu'ils entreprennent.
Le câble CCAM est devenu une solution incontournable pour les projets de haut débit à l'échelle des villes, grâce à un poids inférieur de 40 pour cent par rapport aux options traditionnelles. Cela le rend beaucoup plus facile et plus sûr à installer en aérien dans les environnements urbains densément peuplés. Cette légèreté s'avère particulièrement utile dans les immeubles d'habitation comportant plusieurs étages et dans les quartiers anciens où l'infrastructure existante ne peut supporter le volume des câbles en cuivre standards. Les installateurs indiquent que l'utilisation du CCAM permet de réduire leur temps de travail de 15 à 20 pour cent, ce qui signifie que les fournisseurs de services peuvent établir ces connexions critiques du dernier kilomètre sans difficulté excessive ni perturbation inutile pour les communautés.
Une grande entreprise de télécommunications en Europe a économisé environ 2,1 millions d'euros par an après avoir remplacé les anciens câbles de distribution en cuivre par des versions CCAM dans 12 zones urbaines différentes dans le cadre de son expansion nationale du FTTH. Après l'installation, les tests ont montré que la perte de signal restait inférieure à 0,18 dB par mètre à des fréquences de 1 GHz, ce qui est en réalité comparable à ce qu'ils obtenaient auparavant avec le cuivre. De plus, comme ces nouveaux câbles sont plus légers, les équipes ont pu les installer 28 % plus rapidement lorsqu'ils les déployaient le long des lignes électriques. Ce qui avait commencé comme un simple projet s'est désormais transformé en référence pour d'autres entreprises lors de la planification de leurs propres mises à niveau. Les résultats démontrent que les matériaux CCAM résistent effectivement bien aux exigences strictes de performance tout en réussissant à réduire les coûts et à simplifier la logistique simultanément.
Le câble CCAM est un type de câble coaxial qui comporte un revêtement en cuivre sur un cœur en aluminium, permettant ainsi de réduire la consommation de cuivre tout en maintenant une bonne conductivité et des performances élevées.
Le câble CCAM offre des performances électriques similaires à celles des câbles en cuivre pur pour certaines applications, en particulier aux fréquences inférieures à 1,5 GHz, tout en présentant des avantages en termes de coûts et de poids réduit.
Les câbles CCAM assurent de bonnes performances pour des applications haute fréquence jusqu'à 3,5 GHz, mais peuvent ne pas convenir pour des transmissions sur de longues distances en raison d'une atténuation du signal accrue par rapport au cuivre pur.
Bien que les câbles CCAM offrent une résistance à la corrosion, ils sont moins durables que les câbles en cuivre pur en cas de contraintes mécaniques et nécessitent davantage d'entretien dans les environnements côtiers.
Les entreprises de télécommunications adoptent le câble CCAM en raison de son rapport qualité-prix, de son poids réduit et de ses avantages en matière de durabilité, ce qui les aide à atteindre leurs objectifs écologiques et à gérer efficacement les budgets de leurs projets.
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